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    Auteur : Gabrielle-Suzanne De Villeneuve

    Date de parution : 1740

     

    4ème de couverture :

     « Le monstre se fit entendre. Un bruit effroyable, causé par le poids énorme de son corps, par le cliquetis terrible de ses écailles et par des hurlements affreux, annonça son arrivée. En voyant approcher la Bête, qu'elle ne put envisager sans frémir en elle-même, la Belle avança d'un pas ferme, et d'un air modeste salua fort respectueusement la Bête. Cette démarche plut au monstre et, se retournant vers la Belle, il lui dit : " Bonsoir, la Belle. " »

     

     

     

    Mon avis

    Quand j'étais petite, je regardais en boucle le dessin animé "La Belle et la Bête" de Disney. Je ne m'en lassais pas! Et puis l'année dernière, une nouvelle adaptation cinématographique de l'histoire, réalisée par  Christophe Gans, m'a replongé en enfance et cela m'a donné envie de lire le conte à l'origine de ses films.

    Le conte, écrit par Madame de Villeneuve, est divisé en deux parties. La première est plus basée sur la rencontre entre la Belle et la Bête, l'évolution des sentiments entre les deux personnages au fil des jours... tandis que la seconde raconte comment et pourquoi la bête fut métamorphosée et l'histoire de la Belle, que j'ignorais. On découvre un monde peuplé de fées, une histoire d'enfant caché... mais je n'ai pas beaucoup apprécié cette partie, elle s'éloignait trop de l'histoire d'origine.

    Dans ce conte, la Bête a un physique différent de celui pour lequel on la connait. Ici, elle est dotée d"écailles et d'une trompe. Mais son caractère est le même, toujours autant distant, discret, possessif et maladroit envers la Belle. Il se présente que lors du dîné et pose toujours les mêmes questions et conclut le repas à chaque fois par cette phrase, "Bonsoir, la Belle".

    La Belle, elle, est telle qu'on la connait : ravissante, provoquant l'admiration des hommes et la jalousie de ses sœurs qui lui envient sa beauté. Elle plonge chaque nuit dans des rêves la menant auprès d'un inconnu, d'une beauté incroyable et au beau langage. Il représente tout le contraire de la Bête (enfin c'est ce que l'on croit).

    Ce conte nous apprend qu'il faut savoir aimer au-delà des apparences.

    Ainsi cette lecture fut un petit plaisir mais pas un de mes coups de cœur. La première partie était très bien écrite, fluide et entraînante, alors que la seconde fut plus compliquée à lire et moins passionnante. Mais ce fut tout de même intéressant de comparer les films et le conte, de trouver les ressemblances et les distinctions.

    Ma Note : 15/20

     

    Un livre : deux films

     

    Citation : 

    "A ses mots, la Belle le regardant d'un air rempli de tendresse, mais accompagné d'une noble fierté, lui dit : « je ne puis, prince, vous cachez les sentiments que j'ai pour vous, votre désenchantement en est une preuve, et je les voudrais en vain déguiser. J'avoue, sans rougir, que je vous aime plus que moi-même ». " 

     

     


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